On a tous été confronté à cette maladie de façon plus ou moins intime, un collègue, un ami , la famille ou directement. L’annonce de la maladie est souvent brutale, laissant le patient dans un état de détresse psychologique souvent difficile à surmonter et puis vient le moment des traitements lourds et tres éprouvants pour l’organisme avec des effets secondaires qui entraînent parfois plus de traitements adjuvants.
La grande question qui revient souvent est : » pourquoi moi ? » ou encore : » je n’ai pas de chance ! « , or la multiplication des cancers n’est ni une question de chance ou malchance mais bien une question de » terrain » et de toxines , le stress jouant aussi son rôle sournois et destructeur aussi bien niveau physique que psychologique, les deux étant intimement liés.
De nos jours la nourriture est bourré d’adjuvants, pesticides, fongicides, exhausteurs de goûts et j’en passe, mais plus grave encore d’une trop forte dose d’hormones ( on bourre les animaux d’élevage d’hormones, les pauvres s’en déchargent comme ils peuvent eux aussi, cela passe évidement dans leur lait mais fini aussi dans nos assiettes via la viande que l’on consomme en trop grande quantité, ajoutons les pilules contraceptives et autres implants hormonaux qui perturbent notre équilibre hormonal, le tout favorisant les cancers du sein hormono- dépendant), on mange trop d’une manière générale et de façon déséquilibrée qui plus est, entraînant une mauvaise digestion et une destruction de notre précieuse flore intestinale, l’air des grandes villes est saturées, l’on s’applique sur la peau, crèmes, lotions et cosmétiques, elles aussi porteuses d’un cocktail de produits chimiques, ( tout ce que nous appliquons sur notre peau se retrouve dans le système sanguin dans la demi heure qui suit ), nous sommes accros aux écrans et le wifi règne en maître dans nos maisons, nous respirons de façon incomplète et nous sommes dévorés par le stress. S’ajoute à cela d’autres facteurs qui perturbent encore un peu plus notre santé chaque jour, un terrain avec un inné ( transmis à la naissance ) porteur de dispositions ou fragilités que l’on encrasse plus vite que de droit avec toutes ces joyeusetés, entraînant à la longue une acidification du terrain, de la arrivent d’autres perturbations physiologiques provoquant le destruction des cellules saines et ne permettant pas un bon renouvellement cellulaire, ce qui va favoriser une mutation des cellules puisqu’elles se reproduisent de façon anarchique et incomplète, menant si l’on agit pas, à une cancérisation.
La Naturopathie trouve donc tout naturellement sa place dans l’accompagnement des cancers, évidement elle ne soigne pas les cancers, rappelons qu’il n’y a que la force vitale et les mécanismes d’auto- réparations du corps qui soignent réellement, tous les traitements qu’ils soient allopathes ou naturels ne sont que des aides précieuses et parfois indispensables pour aider le corps à remplir ce rôle d’homéostasie.
la Naturopathie va s’avérer être très utile pour améliorer de façon significative la tolérance à ces traitements lourds en soutenant l’immunité et en évitant la chute des plaquettes, globules blancs et rouges lors des chimio, en améliorant la qualité de vie du patient, en favorisant une meilleure digestion et en chouchoutant la flore intestinale, (Les bactéries composant notre flore intestinale sont indispensables à la maturation des groupes de lymphocytes B et T, les globules blancs spécifiques chargés d’assurer nos défenses immunitaires) .
Une bonne digestion passant par une bonne alimentation équilibrée et sans excès, un réglage alimentaire adapté au patient, à son terrain et à sa pathologie s’avère donc indispensable et pour ce faire une anamnèse (bilan de vitalité ) sera la première phase, elle sera accompagnée des conseils de base et mises en garde sur les facteurs perturbateurs de santé afin de soulager les émonctoires ( portes de sorties des déchets ) en évitant de les saturer d’avantage en toxines de tout genre.
L’equilibre acido- basique joue également une place très importante dans cet accompagnement, pourquoi ?
Tous les processus vitaux de notre organisme demandent une activité des enzymes, or ceux ci ne peuvent effectuer leur tâche que dans un milieu légèrement alcalin, soit autour de 7,4 et lorsque le pH de notre terrain se modifie et s’acidifie, les enzymes ne peuvent plus correctement jouer leur rôle, s’ensuivent une perturbation et ralentissement de diverses fonctions organiques entraînant à plus ou moins long terme des pathologies plus ou moins grave suivant nos terrains.
L’organisme qui tente toujours de garder un pH idéal va alors puiser dans les réserves en minéraux de nos tissus pour tenter de palier cette acidification entraînant un véritable racket ( os, dents, cheveux, ongles principalement ) au sein même de notre propre corps en faisant appel à ce que l’on nomme le pouvoir tampon ( un acide combiné à une base donne un sel neutre) . Les troubles issus de l’acidification ont donc une triple cause :
– perturbation enzymatique
– agressions de nos tissus ( inflammation, lésions, blessures…)
– Déminéralisation entraînant ostéoporose, arthrose…
Or une acidification du terrain entraînant une inflammation chronique et quasi générale du corps provoque à l’inverse une légère alcalinisation sanguine, le corps cherchant à conserver un pH sanguin idéal, il va alors augmenter ses réserves alcalines pour palier les agressions « acides » mais cette alcalose sanguine est également due au fait que le sang transporte des bases d’une partie du corps à celles ayant des tissus acidifiés.
Un terrain acide conduira donc à son inverse niveau sanguin et à cette alcalose sanguine . Or des études ( Warbury, Reding pour ne citer qu’eux) ont mis en évidence que cette alcalose sanguine favoriserait l’apparition des cancers. À l’inverse l’acidose sanguine empêcherait le cancer d’utiliser le sucre qui lui est nécessaire pour se multiplier, d’où l’importance de s’occuper de l’équilibre acido- basique afin de désacidifier le terrain et entraîner une légère acidité niveau sanguin , cela passe obligatoirement par un réglage alimentaire et par une alimentation basifiante et équilibrée, trop de proteines vont affaiblir les reins en les sollicitant exagérément , trop de glucides vont affaiblir le pancréas et trop de lipides vont solliciter et fragiliser le foie , or, le foie est déjà très solicilité avec les chimio et doit être soutenu. Un apport de sels minéraux basifiants sera également nécessaire. Dans l’explication concernant l’équilibre acido- basique, j’ai évoqué le lien entre le sucre et la cellule cancéreuse, cette corrélation n’est pas récente mais n’avait jamais été réellement étudiée, depuis, plusieurs études semblent confirmer ce lien, mais en réalité c’est un peu plus complexe que cela. L’alimentation actuelle est souvent riche en céréales raffinées ( pain blanc, viennoiseries , gâteaux , pâtes et riz blanc …), le problème est que la plupart font monter le sucre sanguin et la production d’insuline puisqu’elles ont un index glycémique élevé. Ce faisant, elles augmentent les taux de facteurs de croissance comme l’IGF-1, qui encouragent les cellules à se multiplier , les bonnes comme les mauvaises, d’où plusieurs articles ou livres ( régime cétogène contre le cancer par ex ) qui préconisent une diminution drastique des glucides. On rentre une fois encore dans les extrêmes et on arrive à une alimentation déséquilibrée ou des carences peuvent survenir, par contre tendre vers le régime cétogène ou jeûner les jours qui précèdent la chimio peuvent permettre de mieux la supporter du fait surtout que notre système intestinal est au repos, le corps récupère donc plus d’énergie et sera plus à même de gérer les effets secondaires comme les nausées, mais c’est à faire progressivement , de façon qui vous est adaptée et sous contrôle d’une personne compétente( votre Naturopathe, votre docteur…) .Donc oui réduire sa consommation de sucre et de céréales raffinées est une excellente chose, mais c’est une fois encore le réglage alimentaire que vous proposera votre Naturopathe qui vous sera personnellement adapté qui sera le plus efficace.
C’est pourquoi, la consultation Naturopathique spécifique dans le cadre de suivi d’un consultant atteint d’un cancer se définira ainsi :
– Anamnèse ou bilan de vitalité
– Réglage alimentaire personnalisé et approprié au cancer du consultant et à son terrain.
– Programme d’hygiène globale et vitale qui une fois encore sera adaptée au cas par cas.
– Prise en compte psychologique ( gestion du stress ou des troubles de l’humeur liés aux traitements)
– Protocole de compléments alimentaires naturels spécifiques pendant et après les traitements.
– Conseils en thérapies naturelles propres au cancer du consultant
– Pratiques respiratoires afin d’évacuer et mieux gérer le stress ainsi que la sophrologie, méditation, Qi gong , yoga qui sont des aides précieuses.
Comme pour un suivi classique, la cure Naturopathique sera diviser en trois phases qui suivront l’anamnèse et le réglage alimentaire, la détoxication qui a encore plus d’importance dans les cas de cancers sera suivit d’une reminéralisation qui peut être déjà mise en place plus tôt dans ce cas précis et la troisième phase de stabilisation apres laquelle le consultant aura toutes les clés pour reprendre sa vie et sa sante en main. L’accompagnement aussi bien psychologique que physiologique est primordial , se lancer seul sans connaissances fondamentales vers des techniques, compléments ou régimes spécifiques peuvent entraîner des carences ou provoquer d’autres troubles si ils ne vous sont pas spécifiquement adaptés.
Demander également de bénéficier de séances d’acupuncture à votre oncologue, elles sont proposées systématiquement sur Charleville, renseignez vous, les bienfaits la encore ne sont plus à prouver.
La Naturopathie ne demande aucun arrêt des traitement en cours et ne se substitue pas à l’allopathie, c’est une pratique complémentaire naturelle qui vous permettra de gagner en vitalité et en confort de vie, de réduire les effets secondaires des traitements lourds grâce à des moyens naturels et qui vous seront personnellement adaptés.
Caroline Lattuca